Aéroport International Gnassingbé Eyadema, Vous accueillir autrement

Etude ornithologique de la plateforme aéroportuaire de Lomé

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Selon l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI), les collisions animalières représentent la 2ième cause d’incidents et la 6ème cause d’accidents sur le réseau mondial de l’aviation civile. Il est donc recommandé de mettre en place, un plan de gestion de la faune dans les milieux aéroportuaires.

Dans cette perspective, le Directeur Général de la Société Aéroportuaire de Lomé –Tokoin (SALT), le Colonel ALLAHARE Dimini, a demandé une étude ornithologique auprès du cabinet BTEE SA spécialisé en la matière au profit de l’exploitant de l’Aéroport International Gnassingbé Eyadéma (AIGE). Ceci, afin de contrer tous les risques animaliers susceptibles de causer les dommages liés aux vols et aux passagers au sein de l’AIGE.

En effet, cette étude ornithologique s’est déroulée à l’AIGE, dans le périmètre intérieur et extérieur (rayon des 13 km), du 04 au 06 décembre 2023 à l’AIGE en collaboration avec les Référents Risques Animaliers de l’Unité Piste et Risque Animalier (UPRA) du Service Parcs et Aire de Mouvement.

L’objectif principal de cette initiative est d’impliquer les participants à la gestion de la faune dans un aéroport, tout en les dotant d’outils nécessaires à éloigner efficacement certaines espèces animales, dont la présence est dangereuse pour le vol des aéronefs.

Au cours de trois jours d’intenses travaux, les agents se sont impliqués et ont suivi avec intérêt les interventions de M. Stéphane PILLET, Expert en environnement aéroportuaire, chargé de sécurité et Directeur Général de BTEE SA | Environnement | Sécurité | Aéroportuaire. Ce dernier a abordé plusieurs modules, tels que les procédures d’intervention, les périmètres d’analyse, l’élaboration horaire de prévention active, l’organisation et le traitement de la collecte de données, la réalisation du diagnostic faunistique et environnemental des abords de l’aéroport, ainsi que les mesures pour une prévention efficace de l’aéroport.

L’équipe, à travers des séries d’échanges interactives et des inspections sur le terrain, a également été outillée à analyser et identifier efficacement les périmètres élargis attractifs pour la faune, à reconnaitre l’évolution régulière des milieux naturels et agricoles, ainsi que les lieux particuliers qui constituent des réservoirs pouvant servir d’influence directe sur le risque animalier de l’aéroport.

À l’issue de la formation, M. PILLET a exprimé sa satisfaction quant à l’implication des agents de la prévention du péril animalier. Il a affirmé : « Le bilan des travaux et des inspections a été positif. Aucun incident tant à l’intérieur qu’à l’extérieur pouvant entrainer un danger pour l’aéroport, n’a été relevé. Toutefois, il faudrait être prudent pour les éléments provenant de l’extérieur, car il n’y a jamais de zéro risque. Il y a dix ans que nous collaborons avec la SALT et je dois avouer ma satisfaction quand je vois le travail qui a été accompli pour sécuriser l’aéroport. En 10 ans un travail considérable a été réalisé ».

Concernant les participants, ils sont désormais capables d’utiliser les techniques de lutte active ou passive contre les animaux présentant un danger pour l’aviation, ainsi que les interventions nécessaires pour la prévention du risque animalier de la plateforme.

Un rapport a été édicté à l’issue de cette étude, indiquant que le niveau d’incidence des milieux sur le risque animalier de l’aéroport de Lomé est faible vu la richesse et la capacité d’accueil de la faune dans les milieux riverains.

Il faut rappeler que l’Unité Piste et Risque Animalier (UPRA) a pour principale mission d’éviter au maximum les risques d’incidents et d’accidents qui se déroulent sur l’aire de trafic.  De même, elle assure le contrôle régulier des aires de mouvement pour le maintien de la sécurité à un niveau acceptable.

 

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